C’est l’une des premières questions que l’on se pose en préparant un voyage : Quel temps fait-il à cette période de l’année ? Est-ce la bonne saison pour partir visiter un pays ? Et qui aboutit toujours à :
Quels vêtements faut-il prendre dans sa valise ?
La question s’est clairement posée pour notre voyage en Islande. En effet, nous sommes partis la première quinzaine de Novembre. L’hiver commençait à approcher, le vent s’intensifiait et la pluie arrivait en un claquement de doigts. Il était important pour nous de partir bien équiper pour ne pas subir notre voyage mais plutôt en profiter à 10000%.
Nous ne voulions pas reproduire nos erreurs de notre voyage au Canada pour le nouvel an 2018, où nous avions littéralement congelé nos pieds. Alors cette fois on fait les choses sérieusement, et on s’équipe.
Pour partir en Islande (ou dans un pays froid), la meilleur technique est la technique de l’oignon : la superposition de couches. Pour nous, cela s’est résumé en trois principales couches :
- Une sous-couche
- Une couche protectrice du froid
- Et une dernière couche imperméable et coupe-vent
En fonction de la saison où vous partez, il faudra adapter ces trois couches.
S'équiper de la tête au pied peut vite devenir cher, surtout pour les vêtements de marque ou technique. N'hésitez pas à faire un tour sur le marché de la seconde main. Il y a beaucoup de marques peu portées et à de très bons prix.
Dans la suite nous vous présentons tout notre équipement pour :
- Le haut du corps,
- Le bas du corps,
- Les extrémités,
- Les petits plus qui font la différence
- Une check-list complète pour vous aider
Le haut du corps
LA sous couche : un vêtement technique
La première couche est l’une des plus importantes pour vous garantir un bon confort lors de vos séjours. C’est le vêtement qui vous servira de seconde peau, qui doit vous tenir chaud et toujours au sec. C’est pourquoi il est souvent déconseillé de porter du coton, qui garde l’humidité et qui a du mal à sécher. Il sera plutôt recommandé de porter de la laine (ou bien des matières synthétiques).
Nous avons hésité à partir avec les sous-vêtements que nous portons lorsque nous allons au ski. Cependant ce n’était pas forcément l’idéal pour ce que l’on recherchait. On voulait un vêtement qui nous tienne au chaud pour une activité physique faible à modérer (marche, petites randonnées), tout en nous protégeant lorsque l’on restait longtemps statiques. (pour faire des photos par exemple)
Les vêtements de skis, plus respirants mais moins isolants, sont plus adaptés pour des activités physiques plus intenses.
Nous avons donc opté tous les deux pour des t-shirts en laine de mérinos. Elle est très connue pour ses caractéristiques : non-odorante, qui sèche très vite, légère, et qui garde la chaleur du corps.
Nous avons tous les deux les t-shirts de Decathlon. La laine de mérinos est un petit budget lorsque l'on s'équipe de la tête au pied, mais croyez-nous c'est quand même super pratique. Le prix peut pas mal varier en fonction de où vous l'achetez.
T-shirt Decathlon en Laine de Mérinos
T-shirt Decathlon en Laine de Mérinos
LA couche intermédiaire : La couche qui vous tiendra au chaud
La couche du milieu est la couche essentielle pour apporter le chaud, elle est indispensable. Il faudra choisir des polaires bien chaudes, des pulls en laine, ou bien des doudounes fines (techniques) mais chaudes.
Personnellement, nous avons opté pour des polaires ou pulls 100% laine de mamie. La polaire a l’avantage d’être plus adapté lorsque l’on a des journées actives (et elle est plus facile à laver ahah).
Nous avions tous les deux les polaires Lafuma.
Polaire Lafuma Technowarm Femme
Polaire Maxime
Polaire Lafuma Technowarm Homme
Pour les régions de très grand froid, ou si vous partez en Islande en plein milieu de l’hiver, cette couche peut s’adapter avec des matières/vêtements plus ou moins techniques. N’hésitez pas à opter plutôt pour des gros pulls, ou « sous-doudounes ». Ou à combiner les deux.
La couche extérieure : celle qui vous protègera des caprices de la météo
Les maîtres mots pour cette couche sont « imperméabilité » et « coupe-vent », ce sont vraiment deux indispensables. Surtout lorsque vous voyagez dans des pays où la météo peut être capricieuse, comme en Islande.
Cette couche va dépendre de la saison à laquelle vous voyagez.
Le très grand froid
Si vous prévoyez d’aller en Islande en Hiver ou dans des régions très froides, nous vous conseillerons une bonne parka, qui en plus d’être imperméable et coupe-vent vous rajoutera une couche de chaud. Le reste du temps un bon imperméable suffira.
L'imperméabilité se mesure grâce à un indice, le MVTR, qui mesure la quantité de vapeur d’eau évacuée par une surface d’1 m2 de tissu en une journée. N'hésitez pas à vérifier ce chiffre quand une marque vous vend un "imperméable". À partir de 15 000/20 000, vous pouvez considérer que vous avez quelque chose de bien imperméable.
Nous avions tous les deux opté pour une doudoune Pyrenex, pour les jours de grand froid.
Chez Lafuma, il y a également des vestes chaudes, et surtout des vestes 3 en 1, chez les hommes et chez les femmes, qui vous permettront d’enlever ou rajouter des couches en fonction de la météo. (Pratique pour appliquer la méthode de l’oignon)
Le reste du temps
Le reste du temps, nous avions une veste imperméable. Elle conviendra pour les journées plus chaudes, ou si vous voyagez hors période hivernale en Islande.
Veste imperméable en Gore-Tex Lafuma
Couche externe MC
Veste imperméable en Gore-Tex Lafuma
Le bas du corps
la sous-couche : la couche technique
La sous-couche est la couche technique qui vous permettra de rester au chaud et au sec. De la même manière que pour le haut du corps nous avons emporté avec nous des collants en laine de mérinos. En fonction de vos activités il faudra choisir un collant plus ou moins épais, plus ou moins chaud.
Les nôtres ont clairement fait l’affaire pour ce voyage.
Collant en laine de mérinos Decathlon
Collant en laine de mérinos Decathlon
Pour les jours de beau temps et de moins froids, le collant et un pantalon de ville (jean par exemple) étaient suffisants.
La couche externe : l’isolation
Une grande question s’est posée pour cette couche là : pantalon de ski ? ou pantalon de randonnées d’hiver?
Apparemment nous n’avons pas été les seuls, puisqu’elle est souvent revenue sur Instagram.
Les deux feront largement l’affaire. Si vous avez des dépenses serrées et que vous avez déjà un pantalon de ski, cela sera très bien.
Nous avons personnellement opté pour le pantalon de randonnée d’hiver, qui en plus de sa couche externe déperlante/imperméable, possède une couche polaire. L’avantage principal de cette solution est d’avoir un vêtement moins imposant et plus confortable pour de longues marches, randonnées et pour la vie quotidienne.
Nous avions tous les deux les pantalons de randonnées Lafuma :
Si vous partez en été, ou à une période un peu moins froide, vous aurez sûrement la joie d’avoir de la pluie également. Vous pouvez vous équiper d’un sur-pantalon de pluie à la place pour le « just in case ».
Les extrémités, les plus sensibles au froid
Les extrémités sont les parties les plus sensibles, et celles pour lesquelles vous risquez d’avoir le plus froid. Il est donc important de bien les couvrir.
La tête
Un classique qui est indispensable : le bonnet. Avant de partir nous n’avons pas fait attention aux différents types de bonnet. Et oui, il y en a une.
Nous avions tous les deux des bonnets Lafuma :
Bonnet double épaisseur Lafuma
Bonnet doublé polaire Lafuma
Maxime avait un bonnet plus « classique » et MC un bonnet doublé de polaire. Et cette petite différence fait clairement son effet. La doublure apporte beaucoup plus de chaleur, et de confort.
A tout ça, on peut ajouter une petite écharpe ou un tour de cou pour finir de camoufler la tête.
Le petit plus pour la tête : un manteau qui remonte bien et protège au moins jusqu'au menton avec une bonne capuche. Une couche de chaud supplémentaire, qui protège aussi des caprices du vent et de la pluie.
Les mains
Pour les mains nous avions des (très) anciens équipements. Nos gants et moufles de ski, et nous n’avons pas de références à donner, nous avions les marques de Salomon et Intersport.
Les affaires de skis seront très bien pour le voyage, associant le chaud à une couche imperméable. Si vous êtes frileux, les moufles sont plus conseillées, il y a moins de surfaces de contacts avec l’extérieur et les doigts se tiennent chauds entre eux.
Pour gagner quelques degrés vous pouvez ajouter des sous-gants. Personnellement on n’aurait pas pu s’en passer. Nous ne pouvions pas prendre de photos avec les gros gants ou moufles, et nous devions sortir nos mains presque tout le temps. Les sous-gants ont sauvé nos doigts.
Là encore nous avions des gants en laine de mérinos,
Sous gants en laine de mérinos Decathlon
Lafuma propose également des sous gants
Les pieds
Lors de notre voyage au Canada, nous avions beaucoup souffert du froid au niveau des pieds. Cette fois-ci nous ne voulions pas refaire cette erreur.
Pour les chaussettes, notre allié de la tête aux pieds a été la laine de mérinos. Alors on ne lui a pas fait faux bond, on a continué avec les chaussettes. Là également sa capacité à sécher vite nous a séduit, d’autant plus qu’on a eu les pieds mouillés plus d’une fois.
Si vous allez dans des zones très froides n’hésitez pas à superposer les chaussettes. Mérinos + soie par exemple.
Chaussettes en laine de mérinos Decathlon
Bottes caribou Sorel (existe pour Homme et Femme)
Pour les chaussures nous avions pris nos chaussures de randonnées habituelles. Elles sont en gore-tex, ce qui nous a permis de nous garder au sec les jours humides. Les jours de froid, Maxime avait ses chaussures de son séjour au Canada, de la marque Blundstone. Si vous achetez cette marque, ils ont une collection hiver et été sur les boots, faites attention à bien prendre la version hiver.
Quant à Marie-Charlotte, ultra frileuse, le choix s’est porté sur les bottes Caribou de la marque Sorel. Elles ont une température de confort idéal, et sont imperméables. Donc parfait pour marcher dans la neige et se tenir au chaud quand il fait vraiment froid. Et le prix est tout à fait raisonnable.
Lors de notre voyage en Islande début Novembre, elle n’a pas eu besoin de les porter très souvent, les chaussures de randonnées ont souvent suffit. Mais elles n’auraient pas été suffisantes sur d’autres destinations plus froides, ou à une autre période.
Les petits plus que l’on oublie souvent
Alors voilà le temps du bonus, des choses pas indispensable mais qu’on ait content d’avoir sur place.
Premièrement, un maillot de bain. Pourquoi? L’Islande est connue pour ses sources chaudes partout dans le pays. Cela serait dommage de venir sans y faire un petit tour. Dans la même idée, si vous pensez aller dans des bains naturels, n’oubliez pas votre serviette de bain.
Ensuite, en Islande il est courant de devoir laisser les chaussures à l’entrée. Les petits chaussons, surtout quand il fait froid, on vous avoue qu’on aurait bien aimé.
Les chaufferettes…. Ces fameuses qui, in extremis, peuvent éviter la perte totale d’un doigt ou d’un orteil. On en avait toujours une dans le sac. (Principe de précaution).
Parce que MC aime être prête pour tout éventualité, nous avions également une couverture de survie. Elle a encore fait appel au « principe de précaution », « Non mais imagine on tombe en panne et personne ne nous trouve avant plusieurs heures et sans chauffage », « ou sinon qu’on se casse la pipe et impossible de bouger avant que les secours arrivent » enfin bref ça nous a pas servi (c’est plutôt bon signe) mais sait-on jamais…
Votre check list complète pour faire votre valise pour le froid nordique
Afin de ne rien oublier pour votre départ en Islande, nous vous avons préparé cette petite check-list des indispensable à mettre dans la valise.
Pendant notre voyage en Islande, nous avons collaboré avec Lafuma qui nous a équipé. On les remercie 1000 fois car nous n’aurions pas pu profiter autant sans leurs équipements.